En ce moment , je perds des heures sur Pinterest à regarder 1001 photos et articles sur ce qu’ils nomment là bas le « homesteading » … Un mot qui regroupe un peu l’essence même de que ce blog voudrait être (oui ma phrase ne veut rien dire , et je te zutte).
Si pour les étazuniens , ce concept est clair et ma foi assez fort répandu il est beaucoup plus rare en France ou, si on parle d’autonomie à la campagne, on va très vite partir sur des délires survivalistes.
Bref je digresse, je digresse … Je suis là pour et parler d’un livre . « Petit Elevage familial bio » aux éditions terre vivante (une scop qui ne fait que de chouettes livres à ma connaissance ) .
Si tu regardes le design de notre terrain tu verras qu’il y a des espaces dédiés aux animaux.
petit élevage familial bio par Anne Denis éditions terre vivante – 25 €
Nous avons un chien , un chat , des mulots dans les murs de la maison de location , des araignées par dizaines … jusque là ça va.
Des poules , ça on maitrise assez bien . Si tu as tout bien lu tu sais même qu’on a fait des poussins , qui sont devenus des poulets … on en a 1 dans le congèl , 1 dans l’estomac et on a gardé une poule qui s’est mise à pondre juste 2 jours avant le grand zigouillage (Oups pardon … cet article est déconseillé aux vegés/vegans) .
Pour le reste c’était un peu la grande inconnue … On se disait « han et ça , j’aimerais bien en avoir … non ? » et ainsi nous mélangions , vache , moutons, chevres et ânes dans le pré.
C’est là que « petit élevage familial bio » nous a été d’une grande aide.
Ce livre nous présente comment organiser son élevage en fonction de ses atouts , de ses objectifs et de ses ressources , parle de l’hygiène , de la nourriture et du logement des animaux.
Ensuite nous trouvons un chapitre sur 14 espèces différentes présentant l’animal , son logement , la surface nécessaire , les services rendus …
Aussi , si on envisage d’avoir des animaux et qu’on y connait pas grand chose … comme tout néo-rural qui se respecte … Ce livre est une super base de réflexion et d’apprentissages.
Nous avons donc défini nos objectifs grâce au livre :
Nous souhaitons en premier lieu entretenir la partie basse du terrain (cf le design)
Nous souhaitons conserver notre autonomie en oeufs + augmenter notre production carnée
Puis nos ressources :
5000m2 de prairie (partie basse)
Des points d’eau (futurs)
un poulailler que l’on fera sur mesure selon nos besoins
Ainsi , nous avons abandonnée toute velléité d’avoir une vache highland cattle . Avec 1 Ha nécessaire par vache nous sommes loin du compte . Il faudrait beaucoup de fourrage et cela représenterait un cout important . En plus des vaches à 50 metres de la maison … pour faire un élevage de mouches ça peut le faire .
Mais elle a quand même une super frimousse non ?
Coté basse cour , nous avions déjà pensé aux canards . Des coureurs indiens , parce qu’ils sont trop craquants avec leur drôle de démarche debout et connus pour être d’ardents dévoreurs de limaces.
Le livre nous a fait penser à d’autres animaux de basse cour , moins ornementaux peut être mais plus dédiés à la production carnée : la dinde et son dindon et l’oie .
Ces deux là peuvent être envisagés avec nos surfaces de terrain (partie haute du design) .
Pour la partie basse du terrain , nous devrions pouvoir y faire paitre 4 à 6 moutons de petite taille (Ouessant) ou seulement 3 brebis de taille plus « normale ». Le mouton est plutôt rustique et un abri simple que nous pouvons autoconstruire lui suffit .
N’aimant pas particulièrement la viande d’agneau , le projet ne me fait pas particulièrement bondir mais la perspective d’avoir des toisons , et d’envisager d’apprendre a faire ma laine me plait pas mal par contre …
Après il faut penser que la viande ou les petits peuvent être troqués / vendus au lieu d’être mangés sur place … donc cette optique là est intéressante aussi.
Il existerait une alternative beaucoup plus plaisante pour moi qui serait d’avoir des lamas ou des alpagas. J’aime beaucoup ces animaux , ce sont de bonnes tondeuses écologiques et fournisseurs de laine. Par contre le prix est un GROS frein .
Avoir un cochon pourrait être intéressant au niveau de l’autonomie alimentaire mais pas pour débuter . De même j’adore les chèvres mais notre terrain s’y prête peu pour le moment.
Avec tout ça … il faudra juste qu’on oublie l’idée même de partir en vacances … ou sinon, tu veux faire du mouton-sitting lectrice ?
Salut, je viens de découvrir ton site (en te donnant accès à celui de permaculture) et je le trouve extra 😊 On est aussi ds le sud-ouest, un peu plus loin que vois ds l’installation (on a la maison, le potager, le verger, les poules et les moutons) et beaucoup moins loin dans le « fabriquons tout nous même ». Fais signe si tu veux échanger. Bonne journée, Jeanne
Bonjour,
Outre la vollaille, je pense effectivement prendre du mouton.
Et j’hésite pour le cochon, car au niveau du verger, y a pas mal de résidu pour lui, mais le nourrir en hiver est quand même un boulot non négligeable.
Bonjour , Oui le cochon nous plairait bien mais on a betement peur de s’attacher …
Moi je veux bien faire du baby sitting mais pas de cochon poulets moutons… Sitting bisous